Crimes et faits divers

Historienne de formation spécialisée en criminologie et en droit pénal, j’affectionne tout particulièrement les affaires criminelles et les faits divers des XIXe et XXe siècles.

Mes investigations visent l’exhaustivité en se fondant sur la consultation de diverses ressources documentaires : archives, bibliographie, iconographie, bases de données et autres instruments de recherche. Pour cela, il est souvent nécessaire de prospecter dans divers lieux de conservation de sources, tant publics que privés sans négliger également les ressources énormes que nous offre aujourd’hui le web.

J’aborde chaque histoire comme une enquête à mener patiemment et sans parti pris. Je ne néglige aucune piste à suivre et déroule tous les fils du dossier en procédant aux dépouillements jugés nécessaires afin établir le corpus de sources le plus complet possible.

La collecte des informations indispensables à la reconstitution d’un fait divers historique est cependant tributaire de l’état de conservation matériel des sources ainsi que des aléas de l’Histoire qui ont parfois rendu lacunaires les fonds d’archives. Malgré quelques désenchantements de la sorte, il m’apparaît cependant indispensable de recourir systématiquement aux sources de première main : archives institutionnelles, pièces originales, presse de l’époque, iconographie quand cela est possible et éventuellement témoignages contemporains de l’affaire étudiée. Cela est inévitable pour contrôler et compléter les informations connues et acquises au départ, mais qui ont pu parfois être dévoyées.

Au fur et à mesure des recherches, les données recueillies sont reproduites sous un format numérique. Les textes et documents extraits des archives ou de la presse ancienne peuvent être transcrits (et traduits au besoin). Ils sont ensuite organisés sous la forme d’une chronologie générale. Enfin, si des documents figurés (dessins, plans, photographies ou cartes postales…) viennent compléter avec profit les investigations, ils seront reproduits et référencés dans le corpus général.

La vérité du fait criminel en histoire est souvent complexe. Appréhender un fait divers est une vraie gageure consistant souvent à déconstruire le monstrueux pour ne faire émerger que l’humain dans ses souffrances, et le social dans ce qu’il a de plus complexe. Par expérience, une affaire criminelle n’est jamais vraiment close, même des années plus tard…Elle permet parfois aussi de mettre un point final à des questionnements actuels…

N’hésitez-pas à me contacter si vous avez des projets à me confier.